Aider les enfants de Sdérot : Traumatismes, malnutrition et scolarité
Traitement et suivi psychologique.
86,6 % des enfants de Sdérot souffrent de troubles post traumatiques. 8 longues années de bombardements, les abris, la panique, le stress ont modifié le comportement des enfants de manière durable.
La nuit ils souffrent d’insomnie et ils ne savent plus jouer, ils restent confinés dans les rares pièces blindées pour ceux qui ont la chance d’en avoir.
La vision des blessés et des morts parfois près d’eux a eu un impact direct sur leur capacité à se concentrer, à mémoriser, à étudier.
Même les plus grands souffrent d’énurésie et la seule porte de secours pour leur assurer un développement normal reste le suivi psychologique par des spécialistes du comportement infantile. Il faut savoir que certains adolescents (même de 18 ans) sont devenus incontinents par l’angoisse et les peurs provoquées par la guerre.
Ces séances longues et coûteuses de psychopathologie sont vitales afin qu’ils ne restent pas marqués à vie et qu’ils retrouvent un équilibre mental.
Nous ne pouvons pas les abandonner ainsi dans la détresse.
Vous pouvez sauver un de ces enfants en prenant part à son traitement.
C’est comme lui donner un sang neuf, lui insuffler le goût de vivre, de rire, de jouer, comme vos enfants.
Comment les soutenir ?
Soutenue par la municipalité de Sdérot, vous pouvez vous aussi nous aider :
Un enfant sur 5 souffre de malnutrition
Beaucoup de jeunes enfants sont malheureusement les victimes du climat de guerre de sdérot.
Les services sociaux ont recensé 2000 familles défavorisées et les enfants sont les premières victimes. Il y a actuellement 1500 enfants qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Ces enfants vont à l’école sans emporter de repas et vont se coucher en ayant faim. Pendant les repas, ils regardent tristement leurs camarades qui mangent et le soir il n’y aura pas de dîner à la maison.
Des repas chauds et nutritifs pour les enfants sont distribués à 1500 enfants défavorisés dans les écoles de la ville pour les rassasier, et leur redonner sourire, force et santé.
UN SOURIRE SUR TOUS LES VISAGES
Le prix d’un repas est minime et une partie est prise en charge par le programme de la ville.
Pour trois shekels le repas est assuré et pour ceux qui ne peuvent payer il est gratuitement offert.
Chaque enfant a le droit de se nourrir pour être fort et supporter la peur et le stress encore présents.
La rentrée scolaire
Afin de leur donner les meilleures chances de réussite scolaire comme chaque année aura lieu la distribution de matériel scolaire depuis la maternelle jusqu’à la terminale.
Chaque enfant recevra un cartable adapté à son âge, les livres de sa classe et le matériel nécessaire.
Souvenez vous!!! Le plaisir de commencer l’année avec du neuf et la joie retrouvée de reprendre le chemin de l’école plein de bonnes résolutions.
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Les centres aérés
Tout au long de l’année les centre aérés battent leur plein .les enfants réapprennent à jouer dehors en plein air ce qu’ils n’ont pas fait depuis des années.
Leur seul univers a été le trajet pour l’école ou la peur dans les abris parfois jusqu’à trente fois par jour des que les sirènes d’alerte retentissent.
Quelle joie, de voir ces enfants se défouler, rire, vivre, eux qui ont été cloitrés et apeurés dans les abris de la ville pendant sept longues années.
Bar et Bat Mitsva
Chaque année la municipalité aidée par les associations locales organise la bar et bat mitsva des enfants défavorisés .
Le Kotel accueille pour la plus grande joie des enfants et de leur famille ceux qui n’ont pas de quoi marquer la majorité religieuse des leurs.
La communauté des bnei menachei (éthiopiens) et des immigrants du bloc communiste sont souvent dans cette situation et il est de notre devoir de les faire renouer avec la tradition .
Au cours de la fête communautaire chacun recoit un talit et une paire de tephilines.